DEBRIF RISQUES PSYCHOSOCIAUX


On préfère parfois parler de
contraintes psychologiques et organisationnelles plutôt que de risques
psychosociaux.
Qui est responsable de la protection de la santé des
agents dans la Fonction publique ?
Dans la
fonction publique, tout comme dans les entreprises du secteur privé, une
obligation générale de sécurité incombe à l’employeur. La jurisprudence a
précisé la responsabilité de l’employeur dans ce domaine, en substituant à
l’obligation de moyen, une obligation de résultat dans la protection de la
santé de ses employés.
le décret du 10 juin 1985 prévoit en son article 2-1 que les
autorités territoriales sont chargées de veiller à la sécurité et à la
protection de la santé des agents placés sous leur autorité.

Ces plans doivent s’appuyer sur une première phase de diagnostic
réalisée dès 2014 et intégré dans le document unique.
La phase de mise en œuvre des plans devra intervenir au plus tard en
2015.
Ces deux phases ( diagnostic et mise en œuvre) doivent être réalisées sur la
base d’une démarche participative, impliquant l’ensemble des agents et le CHSCT.
Les actions doivent contribuer à
améliorer la QVT, qualité de vie au travail.
Les membres des CHSCT devront bénéficier de 2 jours de formation dédiés à la
prévention des RPS en 2014 ou 2015 ( dont au moins une journée en 2014 afin que
les membres des CHSCT puissent jouer pleinement leur rôle dès la phase de
diagnostic des RPS).
Le rôle et la place de l’encadrement dans la formation, initiale comme
continue, à la prévention des RPS devra être systématisée, la qualité de vie au
travail intégrée dans les objectifs de l’encadrement.
La démarche de prise en compte des risques psychosociaux doit être intégrée au document
unique au même titre que les autres risques professionnels.
Cette circulaire du 20 mars 2014 rappelle que chaque employeur
public doit réaliser un diagnostic des facteurs de risques psychosociaux au plus près du terrain, sur la
base d’une démarche participative qui implique les agents et leurs
représentants.
L’évaluation à priori des risques et
leur traduction dans le DUERP constitue donc une obligation du chef de service,
au titre de l’article R 4121-1 du Code du travail qui s’applique à la Fonction
publique
Cette circulaire rappelle les références des notes qui font le point
sur l’évaluation des risques professionnels :
· Fonction publique
territoriale : circulaire du 28 mai 2013 à propos des obligations des employeurs
territoriaux en matière d’évaluation des risques professionnels
Cette
circulaire annonce qu’une liste d’indicateurs susceptibles d’être mis en place
dans le cadre des plans locaux de prévention des risques psychosociaux à des
fins de diagnostics et de suivi sont mis à disposition des chefs de services.
Ils pourront choisir au sein de cette liste, mais 4 d’entre eux destinés à être
suivis au niveau national devront être suivis dans tous les plans locaux selon
des modalités de calcul identiques.
Les employeurs publics peuvent
s’appuyer sur le guide méthodologique d’aide à l’identification, l’évaluation et la
prévention des RPS dans la fonction publique.
Ce guide présente les 3
méthodes d’investigation, avec les inconvénients et avantages de
chacune d’entre elle.
La conduite d’entretiens qui
peuvent être directifs, semi-directifs, libres, compréhensifs individuels,
collectifs, etc
Les entretiens permettent d’accéder au vécu des agents, mettent en évidence les
mécanismes par lesquels les facteurs de risque peuvent mettre en difficulté les
agents.
Il faut des ressources importantes, puisqu’un entretien individuel dure environ
1 à 2 H, il faut également pouvoir garantir l’anonymat, etc
Cette technique d’enquête permet de se centrer sur le travail tel qu’il est
réalisé, donc d’enrichir l’analyse entre le travail réel et le travail
prescrit, de repérer ce que les agents ne verbalisent pas. Elle est souvent
complémentaire des entretiens.
L’observation demande du temps, les activités professionnelles se prêtent plus
ou moins à l’observation directe.
Enquête par questionnaire
Présenter un diagnostic à travers des chiffres et des diagrammes évite toute
controverse. C’est souvent plus rapide que les autres méthodes d’investigation.
Le questionnaire permet également de faire participer tous
les salariés de l’entreprise. Il faut bien sûr garantir l’anonymat et
l’indépendance d’analyse.
L’analyse des résultats et la restitution des résultats nécessitent de réelles
compétences.
La conduite de l’enquête par un intervenant extérieur est de nature à donner
confiance aux agents.
Tout ceci nous amène à se
poser la question ...Ou en sommes nous pour les employés de la ville de
Saint-Laurent-Blangy ?

Vos élus CFDT seront toujours
présents à vos cotés pour vous informer et ne manqueront pas de suivre ce dossier ...