mardi 4 août 2015

RISQUES PSYCHOSOCIAUX Toujours en attente chez nous.....

PIQÛRE DE RAPPEL RPS

Aux termes de l’accord du 22 octobre 2013, les employeurs territoriaux doivent mettre en place des plans d’évaluation et de prévention des risques psychosociaux (RPS). Si les enjeux – santé des agents, réduction de l’absentéisme, efficacité de l’organisation… – sont évidents, la question de la méthode se pose. Ce qui fait qu’un risque est psychosocial n’est pas sa manifestation, mais son origine.
Il faut donc d’emblée distinguer le trouble psychosocial (la manifestation) du risque psychosocial (les facteurs pouvant conduire aux troubles). L’accord promeut la prévention primaire : combattre le risque à la source, améliorer durablement l’organisation. Cela nécessite d’analyser les situations de travail réel des agents pour identifier les facteurs de risques et définir des mesures de prévention adéquates.
Si elle est identifiée comme objet incontournable de dialogue social, la prévention des RPS nécessite que les acteurs, dont le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), soient formés et partagent un socle commun de définitions, y compris au niveau des directions générales et des comités de direction.
Une attention doit aussi être portée aux encadrants, le management jouant un rôle fondamental dans la prévention des RPS. L’approche du diagnostic doit être pragmatique. Bien souvent, le ou la DRH a identifié des « situations-problèmes ». La mise en place d’un groupe projet, pluridisciplinaire et intégrant les acteurs de la santé et de la sécurité au travail, permet d’échanger sur ces situations, ensuite analysées lors d’entretiens puis d’observations de terrain.
Les RPS sont un risque professionnel « comme les autres » et doivent, à ce titre, être intégrés dans le document unique d’évaluation des risques. C’est pourquoi il faut adapter la démarche au contexte local et à l’expérience de la collectivité en matière de prévention. L’enjeu est alors d’intégrer la prévention des RPS dans des processus ou lieux de débat et d’échange pouvant déjà exister au sein de la collectivité. In fine, il est possible que cette prévention s’avère structurante pour la politique RH. Les mesures à prendre peuvent dépasser le champ de la santé au travail : développement des compétences, formation, agencement des locaux…
Concernant Saint-Laurent-Blangy ......... Un nouvel agent, de source officieuse serait en arrêt "déprime" de source officielle "baisse de tension cardiaque" ....... Vivement la rentrée avec la mise en place du CHSCT et sachez que les représentants du personnel CFDT COMMUNAUX vont s'atteler à la tâche pour encore une fois rappeler à l'administration ses missions envers les agents ............